Getting to Work: Governing the Workplace through Immigration Law
Une conférence-midi de la Chaire Oppenheimer avec Juliet Stumpf, professeure de droit à la Lewis & Clark Law School (Portland, Oregon).
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La relation d'emploi est usuellement conçue comme un contrat privé entre l'employeur et l'employé. Le lieu de travail est également l'un des endroits les plus pluralistes dans la vie de la majorité des employés américains et peut donc agir, même de façon limitée, comme un lieu où l'intégration démocratique peut se produire.
En 1986, les États-Unis ont adopté une loi qui a introduit le gouvernement en tant que décideur dans cette relation privée, obligeant les employés à prouver leur identité et à présenter un permis de travail.
À présent, des initiatives globales de réforme de l'immigration se proposent de mettre en œuvre un système national de bases de données gouvernementales en ligne appelé E-Verify, par le biais duquel les employeurs sont tenus de vérifier l'identité et les permis de travail de leurs employés.
E-Verify démontre comment les lois de vérification d'emploi placent les employés américains dans une classe circonscrite, sujette à l'autorité du gouvernement pour pouvoir travailler. L'avènement d'E-Verify modifie également la conceptualisation traditionnelle de l'emploi en augmentant la présence du gouvernement dans la relation de travail, quel que soit leur statut de citoyenneté des employés.
E-Verify représente un exemple clair et contemporain d'un phénomène récurrent dans la loi américaine sur l'immigration: comment les frais du contrôle de l'immigration sont repassés à la population américaine dans son ensemble. Les objectifs de contrôle de E-Verify peuvent avoir des impacts significatifs sur des intérêts individuels, mais le fait en créant un risque très faible par individu, dispersé à travers la majorité de la population, d'un effet nocif et erroné, associé à des risques plus importants qu'une erreur préjudiciable va affecter une minorité de la population.
BIOGRAPHIE
Juliet Stumpf est professeure de droit à la Lewis & Clark Law School. Sa recherche actuelle explore l'intersection du droit de l'immigration avec le droit pénal et d'autres domaines clés, tels le droit constitutionnel, les droits deÌýla personne et le droit du travail. Elle utilise une approche interdisciplinaire, qui examine les idées que la sociologie, la psychologie, la criminologie et la science politique peuvent apporter à l'étude du droit de l'immigration. Avant de rejoindre la Lewis & Clark Law School en 2005, la professeure Stumpf était à la New York University School of Law. Elle a été auxiliaire auprès de l'honorable Richard A. Paez (9e circuit), a été procureure principale de la Civil Rights Division du ministère de la Justice américain, et a pratiqué au sein du cabinet Morrison & Foerster.
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