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Les chercheurs du Neuro obtiennent plus de 3,6 millions de dollars en subventions des IRSC

±Ê³Ü²ú±ô¾±Ã©: 14 August 2023

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Ces projets permettront de découvrir l’origine génétique des maladies, »å’expliquer la formation de la cognition et de la mémoire et »å’améliorer la précision chirurgicale et le diagnostic après une commotion cérébrale

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Les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) ont octroyé plus de 3,6 millions de dollars à cinq projets dirigés par les chercheurs du Neuro dans le cadre du concours de subventions Projet du printemps. Ces travaux visent à mieux connaître l’ataxie à début tardif, à améliorer l’issue pour les patients après une chirurgie rachidienne, à expliquer la formation de la cognition et de la mémoire spatiales, à détecter le syndrome post-commotionnel persistant après une lésion cérébrale et à créer un outil pour désactiver les effets des gènes porteurs »å’une maladie.ÌýÌý

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Bernard Brais : – 367 200‾·´Ç±ô±ô²¹°ù²õÌý

Les patients atteints »å’ataxie cérébelleuse »å’apparition tardive (ACAT) présentent un syndrome cérébelleux à progression lente autour de 59 ans, avec des épisodes de diploplie, nystagmus, vertiges, dysarthrie et »å’ataxie de la marche dans 46 % des cas. Ce projet multidisciplinaire, fruit »å’une collaboration nationale et internationale, vise à en savoir plus sur l’ACAT et à permettre à un grand nombre de Canadiens »å’obtenir un dépistage génétique pour l’ataxie tardive, mettant ainsi fin à leur odyssée diagnostique, et à mettre au point des traitements. Cette étude importante démontre le rôle de la recherche génétique pour établir les bases de la variabilité des maladies neurodégénératives à déclenchement tardif qui provoquent une anomalie de la démarche au cours du vieillissement.Ìý

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Louis Collins : – 1 200 286‾·´Ç±ô±ô²¹°ù²õÌý

On estime que 2 000 à 3 700 patients cancéreux au Canada subissent chaque année une intervention rachidienne pour réduire la pression et soulager les symptômes dus aux tumeurs ou aux métastases : douleurs intenses, faiblesse, problèmes sensoriels et dysfonctionnement de l’intestin ou de la vessie. Les systèmes commerciaux de navigation chirurgicale servent de guide, mais leur précision limitée entraîne parfois des erreurs et des retards lors de l’intervention. Ce projet vise à améliorer l’issue pour ces patients.Ìý

L’échographie peropératoire, associée à la réalité augmentée, vise à améliorer la précision chirurgicale et à réduire les durées »å’intervention. Pour ce faire, une précision submillimétrique fournira une vision à rayons X à la « Superman » des structures critiques, mais invisibles, pour la neuronavigation lors de l’opération. Ces vues en réalité augmentée s’afficheront dans le microscope, sur une tablette ou dans le casque du chirurgien, et sur un grand écran pour que l’équipe du bloc opératoire puisse suivre et anticiper les prochaines étapes de l’intervention.Ìý

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Adrien Peyrache :  â¶Ä“ 868 276‾·´Ç±ô±ô²¹°ù²õÌý

Une connaissance approfondie des circuits cérébraux impliqués dans la mémoire et la navigation est essentielle pour améliorer l’état des personnes victimes »å’accidents vasculaires cérébraux, de neurodégénérescence et »å’autres formes de lésions cérébrales. Afin de déchiffrer les processus de cognition spatiale et de formation de la mémoire, on aura recours à des technologies »å’enregistrement précises pour examiner les populations neuronales sous-corticales chez des souris se déplaçant librement. On analysera ensuite la façon dont le signal »å’orientation de la tête est traité pendant l’éveil et le sommeil. Pour tester directement la contribution de ces populations, les scientifiques utiliseront également des outils génétiques récemment mis au point, permettant de manipuler l’activité cérébrale. Ce projet mettra en lumière certains des réseaux fondamentaux et anciens, développés au cours de l’évolution, qui soutiennent la cognition spatiale et la formation de la mémoire, afin de proposer de nouvelles stratégies diagnostiques et thérapeutiques.Ìý

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Alain Ptito : – 1 116 900 dollarsÌý

L’identification précoce des patients présentant un risque de syndrome post-commotionnel persistant après une lésion cérébrale traumatique (LCT) légère s’avère cruciale, mais difficile. Les recherches menées par le laboratoire »å’Alain Ptito ont constamment démontré qu’une commotion cérébrale chez des athlètes peut provoquer un niveau anormal »å’activation dans les régions préfrontales, en corrélation avec des troubles mnésiques. Cette activation cérébrale aberrante peut être prédictive de la disparition des symptômes, sans qu’on en comprenne le mécanisme. Les nouvelles méthodes »å’imagerie par résonance magnétique permettront »å’évaluer les modifications de l’anatomie et de la fonction cérébrales chez les athlètes universitaires ayant subi une LCT ou une concussion légères, en vue »å’établir un lien entre ces modifications et leurs symptômes post-commotionnels. On suivra également les patients après une LCT légère au fil du temps afin de colliger les caractéristiques de neuro-imagerie associées à un syndrome post-commotionnel persistant.Ìý

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Guy Rouleau : – 1 067 176‾·´Ç±ô±ô²¹°ù²õÌý

Plus de 40 maladies, dont des troubles neurodégénératifs incurables et mortels comme la sclérose latérale amyotrophique (SLA) se doivent à l’expansion »å’une séquence répétée de ³Ù°ù¾±²Ô³Ü³¦±ôé´Ç³Ù¾±»å±ð²õ dans le génome humain. Au-delà »å’une certaine taille, ces expansions causent des problèmes dans les cellules et dans l’organisme à l’origine de maladies. Il est alors impossible de se débarrasser de ces pathologies inscrites dans l’ADN de l’individu. Le recours à l’intelligence artificielle permettra de concevoir une molécule »å’ARN qui ne sera « activée » que lorsque ces répétitions dépasseront un chiffre nocif. Une fois activée, cette molécule agira comme des ciseaux moléculaires pour couper le produit du gène porteur de la maladie, ne laissant que la version saine intacte.Ìý

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