Ils forment un groupe diversifié aux multiples talents. Les majors de promotion du printemps 2022 de ƽÌØÎå²»ÖÐ sont des citoyens du monde aux trajectoires variées. Certains viennent de loin. D’autres ont grandi tout près d’ici. Grâce à leur brillant parcours universitaire, à leur leadership et à leur engagement – des qualités qu’ils déploient au service d’un monde meilleur – ces diplômés ont acquis le respect de leurs pairs. Le a réalisé une série d’entrevues avec quelques-uns d’entre eux. Voici l’échange mené avec Chloe Garzon, qui a prononcé le discours d’adieu de la cérémonie de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement, le 3 juin dernier.
Où êtes-vous née?
À Bolton, en Ontario.
Pourquoi avez-vous choisi l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ?
J’ai choisi ƽÌØÎå²»ÖÐ parce que je voulais sortir de ma zone de confort et améliorer mon français. Quand j’étais petite, ma famille venait en voyage à Montréal et je me rappelle avoir été impressionnée par les magnifiques bâtiments en pierre, les grands arbres verts et l’effervescence du campus du centre-ville.
Quel diplôme avez-vous obtenu?
Un baccalauréat ès sciences de la nutrition, avec majeure en alimentation mondiale.
Quelle a été votre première impression du campus?
Arriver au campus du centre-ville, c’était tout naturel pour moi. Toutes ces personnes qui traversaient le campus — et il y en avait beaucoup —, elles avaient toutes une destination bien précise. Le campus était superbe et j’aimais beaucoup me promener d’un pavillon à l’autre en observant toute la diversité des étudiants et des membres de la communauté qui dînaient sur le campus inférieur, s’occupaient des jardins de l’Université ou participaient à des échanges animés sur un cours ou un projet demandé par un professeur.
Au campus Macdonald, on retrouve toute la passion du campus du centre-ville, mais on est entouré d’une beauté naturelle encore plus grande. La première fois que j’y suis allée, j’ai été éblouie par les espaces verts et la proximité à la nature. On y trouve aussi un incroyable sentiment d’appartenance à la communauté (je tiens à le souligner) et, contrairement au centre-ville, où l’on observe les différentes activités, au campus Macdonald, la communauté est soudée à un point tel qu’on plonge au cœur même de ces activités. C’est là que j’ai trouvé un deuxième chez-moi.
Quels ont été les moments forts de votre parcours à l’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ?
Pendant la première session de la pandémie, l’organisme de vente de produits en vrac dont j’étais la présidente, BYOB (Buy Your Own Bulk), en collaboration avec le jardin écologique MSEG (autre groupe étudiant de ƽÌØÎå²»ÖÐ), a vendu plus de 100 kg d’aliments secs en vrac, et ce, malgré la fermeture de notre centre de distribution sur le campus Macdonald en raison des restrictions liées à la COVID‑19.
Quels sont vos trois endroits préférés sur les campus de ƽÌØÎå²»ÖÐ?
- Sans aucune hésitation, le terrain McEwen sur le campus Macdonald en automne, quand les feuilles se colorent d’une palette de rouges, d’oranges et de jaunes éclatants. C’est absolument magique.
- Le Marché Mac. On y trouve des fruits et légumes d’une fraîcheur incomparable et les employés sont très sympathiques. J’ai passé plusieurs journées d’été et d’automne en conversation avec Farial, un des employés du Marché, alors que je faisais provision de courges musquées et de pommes pour les hivers montréalais si froids.
- Le pub Ceilidh : le restaurant-bar-espace d’étude du campus Macdonald. L’idéal, pour profiter pleinement de cet endroit éclairé par près de 360 fenêtres, c’est de s’y installer en milieu de journée, quand il est baigné de soleil, avec un groupe d’amis réunis autour de quelques tables regroupées en une et de se plonger dans le travail, portable ouvert, en prenant des pauses pour discuter et rigoler.
Quelles sont les plus grandes difficultés auxquelles vous avez fait face durant vos études à ƽÌØÎå²»ÖÐ, et comment les avez-vous surmontées?
L’Université ƽÌØÎå²»ÖÐ est reconnue pour l’excellence de ses étudiants, ça a donc été difficile pour moi d’accepter que je ne pouvais pas être parfaite dans tout, et qu’il était tout à fait correct et même sain de demander de l’aide. Peu importe le défi, la clé est de s’entourer d’une bonne équipe et d’un bon réseau d’entraide.
Que comptez-vous faire à court et à long terme?
À court terme, je vais travailler au Camp Ouareau cet été, juste au nord de Montréal; à long terme, je compte prendre une année de congé avant de soumettre des demandes d’admission en médecine auprès d’universités au Canada et, je l’espère, à l’étranger!
Qu’est-ce qui vous manquera le plus?
Les innombrables possibilités de nouer des contacts, tant personnels que professionnels, me manqueront assurément.
Quel conseil donneriez-vous aux nouveaux étudiants mcgillois?
Participez! Sortez de votre zone de confort autant que possible et allez vers les autres.