Le moins que l’on puisse dire, c’est que 2020 n’a pas été à la hauteur de nos attentes.
Cependant, les Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐois ne se sont pas laissĂ© dĂ©monter par cette pĂ©riode tumultueuse : malgrĂ© les obstacles, ils ont continuĂ© de bâtir par tous les moyens, rĂ©els ou virtuels, un campus durable.
Remis chaque printemps depuis dix ans, les prix Catalyst saluent les maîtres d’œuvre du développement durable.
«ĚýLes prix Catalyst rĂ©compensent les plus grandes rĂ©alisations des figures de proue de la durabilitĂ© Ă l’UniversitĂ© Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, souligne François Miller, directeur gĂ©nĂ©ral du dĂ©veloppement durable. La situation Ă©tait loin d’être Ă©vidente l’an dernier, mais les laurĂ©ats de 2021 ont continuĂ©, contre vents et marĂ©es, de faire progresser la cause de la durabilitĂ© sur nos campus, et nous leur en sommes infiniment reconnaissants.Ěý»
Les lauréats de ces prix annuels sont désignés par un comité auquel siègent des employés et des étudiants.
Vous voulez réaliser vos rêves? Alors, réveillez-vous!
Chacun des lauréats de 2021 a, à sa façon, imaginé un avenir durable et pris les moyens pour le concrétiser.
Chloë Ryan, étudiante de troisième année en génie mécanique, est cofondatrice d’initiatives étudiantes fédérant les facultés en vue de la résolution de problèmes de durabilité complexes. Son travail au sein du comité et du concours d’étude de cas , notamment, lui a valu le prix Clé émeraude 2021.
«ĚýJe suis honorĂ©e de remporter ce prix, et je trouve ça très gratifiant de voir que l’UniversitĂ© salue les efforts des Ă©tudiants qui font rayonner une culture de durabilitĂ© sur le campus », se rĂ©jouit ChloĂ«, ajoutant du mĂŞme souffle que selon elle, les changements climatiques sont le plus grand danger qui menace sa gĂ©nĂ©ration. « Ă€ mon avis, nous devrions tous nous employer Ă les attĂ©nuer.Ěý»
Pendant ses Ă©tudes Ă Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ, ChloĂ« a toujours pris le taureau par les cornes pour concrĂ©tiser les changements qu’elle jugeait souhaitables.
«ĚýDans le monde, ce ne sont pas les solutions qui manquent pour aller dans le sens du dĂ©veloppement durable. Des idĂ©es, il y en a Ă la tonne. Il faut simplement que les gens se disent : “OK, je suis capable de faire ça et voici comment je vais procĂ©der. Je me lance!”Ěý»
Des labos Ă©colos
Se désolant du coût écologique élevé de la recherche scientifique, l’équipe de l’initiative – lauréate du prix Initiative de groupe 2021 – a formé le projet de réduire les déchets produits en laboratoire. D’abord financée par le Fonds des projets de durabilité en 2018, l’équipe a réussi à réduire ces déchets et à favoriser l’adoption de pratiques de laboratoire durables en apportant des changements touchant tant l’infrastructure que la culture du Neuro.
Depuis lors, elle a recruté des ambassadeurs dans plus d’une douzaine d’autres laboratoires d’au moins huit services du Neuro, qui ont lancé leur propre initiative écologique.
«ĚýNous sommes heureux que nos efforts pour l’adoption de pratiques de recherche durables Ă Ć˝ĚŘÎ岻ÖĐ soient rĂ©compensĂ©s, nous confie Naila Kuhlmann, membre de l’initiative Des labos Ă©colos au Neuro. Notre modeste projet est nĂ© en 2018 et nous l’avons vu avec plaisir prendre son envol, en grande partie grâce Ă l’appui du [Bureau du dĂ©veloppement durable] et du Fonds des projets de durabilitĂ©. C’est un grand honneur, vraiment, de recevoir ce prix Catalyst, et nous espĂ©rons que ça incitera d’autres laboratoires Ă sauter dans le train de la durabilitĂ©!Ěý»
Outre Naila Kuhlmann, l’équipe de l’initiative Des labos écolos au Neuro comprend actuellement les personnes suivantes : Jana Schüttpelz, Theresa Degenhard, Nina Caporicci-Dinucci, Pascale Patenaude, Claire Honda, Alexandra Chapleau, Maleeha Khan et Ghislaine Deyab.
L’une des membres de l’équipe, Theresa Degenhard, y va d’ailleurs de ce conseil à l’intention des personnes souhaitant démarrer un projet : « Voyez petit au début… Si vous voyez trop gros, vous risquez de vous décourager même si vous avez une grosse équipe derrière vous. Allez-y modestement au début, et célébrez chaque petite réussite qui jalonnera votre route. »
Le leadership de terrain, une compétence qui s’acquiert
Le Pr Nate Quitoriano, lauréat 2021 du prix Catalyst à l’intention des professeurs et des employés, a quant à lui été honoré parce qu’il aiguise chez ses étudiants le sens du leadership.
Nate Quitoriano est le directeur fondateur de goLEAD, programme qui mobilise étudiants, professeurs, employés et diplômés pour la réalisation, par l’exercice d’un leadership de terrain, de divers objectifs de développement durable des Nations Unies. Le Pr Quitoriano a créé ce programme en 2016 pour bonifier un aspect de la formation en génie qu’il considérait comme lacunaire : l’acquisition de compétences en leadership appliqué. Le professeur et les membres de son équipe permettent aux participants d’acquérir de l’expérience dans l’application de concepts de durabilité à divers projets.
Il ne faut jamais oublier que « dans un sens, le mieux est l’ennemi du bien, fait observer le Pr Quitoriano. La solution parfaite n’existe pas, alors nous tentons de faire pour le mieux dans l’immédiat, pour ensuite mettre la solution en place et l’améliorer au fil du temps. »
« J’aimerais qu’on puisse honorer officiellement plus de gens, parce que goLEAD, ça a toujours été un projet d’équipe, souligne-t-il. J’accepte ce prix avec plaisir au nom de tout le groupe, et j’espère que cette récompense mettra en lumière le travail de nos étudiants et nous donnera la visibilité nécessaire pour continuer à financer notre mission. »
Les formateurs goLEAD sont Sidney Omelon, Alexander Liepins, Larissa Jarvis et Heather McShane. Le programme compte également une équipe de direction formée de 17 étudiants provenant de divers secteurs de l’Université.
Le Bureau du développement durable a réuni en les lauréats des prix Catalyst de 2021. Vous pouvez .