Une 茅quipe de chercheurs d茅couvre en m茅chanisme cl茅 de la progression de la scl茅rose en plaques
Montr茅al, le 19 mars 2013 鈥� Une 茅quipe de chercheurs fondamentaux et cliniques dirig茅e par la Dre聽Nathalie Arbour du Centre de recherche du Centre hospitalier de l鈥橴niversit茅 de Montr茅al (CRCHUM) a fait un pas important vers l鈥檃m茅lioration des traitements contre les sympt么mes de la scl茅rose en plaques (SEP). Dans une 茅tude s茅lectionn茅e comme 茅tant parmi les 10 % plus int茅ressantes publi茅es dans la prestigieuse revue Journal of Immunology, l鈥櫭﹒uipe a d茅couvert, chez les patients atteints de SEP, la pr茅sence 茅lev茅e d鈥檜n type de cellules blanches (CD4 T) qui exprime le NKG2C, une mol茅cule hautement toxique qui endommage les tissus du cerveau.
En 茅troite collaboration avec des cliniciens du Centre hospitalier de l鈥橴niversit茅 de Montr茅al et de l鈥橧nstitut neurologique de Montr茅al (Universit茅 平特五不中), l鈥櫭﹒uipe de la Dre聽Arbour a 茅tudi茅 des tissus de sujets sains et de patients atteints de SEP. Cette approche a permis 脿 l鈥櫭﹒uipe de d茅couvrir un m茅canisme jusqu鈥檌ci inconnu par lequel les cellules CD4聽T exprimant le NKG2C peuvent cibler directement des cellules du cerveau ayant un ligand correspondant qui se trouve uniquement chez les patients atteints de SEP. 芦聽Ces r茅sultats sont tr猫s encourageants,聽note la Dre Arbour. Ils nous donnent un portrait beaucoup plus pr茅cis de la fa莽on dont les cellules du cerveau des patients atteints de SEP sont cibl茅es par le syst猫me immunitaire. Ils nous fournissent 茅galement une compr茅hension plus claire des fa莽ons de bloquer l鈥檃ction des cellules.聽禄
Il n鈥檈xiste pas de cure contre cette maladie auto-immune chronique du syst猫me nerveux central. Il existe un certain nombre de th茅rapies approuv茅es qui ciblent les mol茅cules immunitaires exprim茅es par des cellules immunitaires, mais elles sont parfois trop larges dans leur application. Ainsi, elles peuvent supprimer l鈥檈fficacit茅 du syst猫me immunitaire, et ouvrent la voie 脿 des infections graves chez certains patients atteints de SEP, telles que la leucoenc茅phalopathie multifocale progressive, une infection virale grave qui聽 peut causer la mort chez les personnes ayant une d茅ficience immunitaire grave, comme c鈥檈st le cas des patients atteints de SEP et qui prennent des m茅dicaments immunosuppressifs.
芦聽Notre recherche contribue de fa莽on importante 脿 contourner ce probl猫me聽禄 explique la Dre聽Arbour. Le NKG2C est sp茅cifiquement exprim茅 par un sous-ensemble de cellules CD4 T qui se trouvent uniquement chez les personnes atteintes de SEP. Ainsi, on pourrait cibler ce r茅cepteur sans affecter une large population de cellules immunitaires, mais seulement celles qui causent les sympt么mes caract茅risant cette maladie grave.聽禄
Pour les patients, cette perc茅e pourrait mener 脿 des traitements plus efficaces visant 脿 ralentir la progression de la SEP et de ses sympt么mes, tout en minimisant les risques d鈥檌nfections potentiellement fatales et en am茅liorant leur qualit茅 de vie.
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脌 propos de la scl茅rose en plaques
Au Canada, plus de 75聽000 personnes sont atteintes de la scl茅rose en plaques. Il s鈥檃git d鈥檜ne des plus grandes聽 incidences de cette maladie dans le monde. Cette intrusion du syst猫me immunitaire dans le cerveau perturbe la communication efficace entre les neurones du cerveau et de la moelle 茅pini猫re, ce qui engendre des dommages importants et r茅currents au syst猫me nerveux central. La SEP se manifeste donc par des paralysies, des engourdissements, des pertes de vison ainsi qu鈥檜n d茅ficit d鈥櫭﹒uilibre et de coordination des mouvements, menant 脿 un handicap chronique.
脌 propos de l鈥櫭﹖ude
尝鈥櫭﹖耻诲别 Cytotoxic NKG2C+ CD4 T Cells Target Oligodendrocytes in Multiple Sclerosis a 茅t茅 s茅lectionn茅e dans la revue Journal of Immunology comme 茅tant parmi les 10 % plus int茅ressantes publi茅es dans cette prestigieuse revue. L鈥櫭﹒uipe de recherche comprenait des chercheurs fondamentaux et cliniques du CRCHUM ainsi que de l鈥橧nstitut neurologique de Montr茅al de l鈥橴niversit茅 平特五不中.
脌 propos de la Dre Nathalie Arbour
La Dre Arbour est chercheuse dans l鈥檃xe neuroscience du Centre de recherche du Centre hospitalier de l鈥橴niversit茅 de Montr茅al. Elle est aussi chercheuse agr茅g茅e au D茅partement de m茅decine de l鈥橴niversit茅 de Montr茅al. Son programme de recherche est financ茅 par la Soci茅t茅 canadienne de la scl茅rose en plaques et la Fondation canadienne pour l鈥檌nnovation. Elle a obtenu une bourse salariale de nouveau chercheur des Instituts de recherche en sant茅 du Canada.
脌 propos du CRCHUM
Le Centre de recherche du Centre hospitalier de l鈥橴niversit茅 de Montr茅al (CRCHUM) am茅liore la sant茅 chez l鈥檃dulte par un continuum de recherche universitaire de haut niveau qui, en am茅liorant la compr茅hension des m茅canismes 茅tiologiques et pathog茅niques, favorise le d茅veloppement, l鈥檌mplantation et l鈥櫭﹙aluation de nouvelles strat茅gies pr茅ventives, diagnostiques et th茅rapeutiques. Le CRCHUM offre un environnement de formation assurant une rel猫ve engag茅e dans une recherche d鈥檈xcellence.
脌 propos du Neuro
L鈥橧nstitut et h么pital neurologiques de Montr茅al 鈥� le Neuro, est un centre m茅dical universitaire unique qui se consacre aux neurosciences. Cet institut de recherche et d鈥檈nseignement de l鈥橴niversit茅 平特五不中 forme l鈥檃ssise de la mission en neurosciences du Centre universitaire de sant茅 平特五不中. Fond茅 en 1934 par l鈥櫭﹎inent Dr Wilder Penfield, le Neuro est reconnu dans le monde entier pour sa fa莽on d鈥檌nt茅grer la recherche, des soins aux patients prodigu茅s avec compassion et une formation avanc茅e, 茅l茅ments essentiels aux progr猫s de la science et de la m茅decine. Les chercheurs du Neuro sont des chefs de file mondiaux en neurosciences cellulaires et mol茅culaires, en imagerie c茅r茅brale, en neurosciences cognitives, ainsi que dans l鈥櫭﹖ude et le traitement de l鈥櫭﹑ilepsie, de la scl茅rose en plaques et des troubles neuromusculaires.
Source: Direction des communications, Centre hospitalier de l鈥橴niversit茅 de Montr茅al (CHUM)