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Anna Tibaijuka - 2007

Le double visage des villes : entre espoir et désespérance

Anna Tibaijuka naît en Tanzanie, en 1950. Elle étudie l’économie de l’agriculture à l’Université des sciences de l’agriculture à Uppsala, en Suède, puis obtient un poste de professeure d’économie à l’Université de Dar es Salaam, en Tanzanie. En 1994, elle fonde le Conseil national des femmes tanzaniennes (BAWATA), un organisme indépendant n’ayant aucune allégeance politique et voué au combat pour les droits économiques et sociaux des femmes. En 1996, elle met sur pied le Fonds d’éducation pour jeunes filles Barbro‑Johannson (le Fonds Joha), qui milite pour que les jeunes Tanzaniennes puissent obtenir une éducation de qualité.

En 1998, elle devient directrice et coordonnatrice spéciale des pays les moins développés, enclavés et insulaires en développement de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement. En 2000, elle est nommée secrétaire générale adjointe et directrice générale de l’ancien Programme des Nations unies pour les établissements humains (PNUEH), qui travaillait au développement urbain et de l’environnement bâti. Au cours des deux premières années de son mandat, Anna Tibaijuka a supervisé une réforme majeure qui a incité l’Assemblée générale des Nations Unies à moderniser le PNUEH en 2001, pour en faire un programme à part entière nommé ONU-HABITAT. Anna Tibaijuka est élue en tant que première directrice générale de ce programme. Elle occupe ainsi le deuxième poste en importance offert à une femme africaine au sein des Nations Unies jusqu’en 2010, où elle décide de troquer ses prestigieuses fonctions pour la vie politique en Tanzanie.

En 2010, elle devient membre du Parlement tanzanien pour la circonscription de Muleba Sud et le ministère du Développement des terres, du logement et des établissements humains.



Image: Owen Egan

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